Après avoir passé la première année de sa vie chez une nourrice, à Semallé (un petit village à l’Est d’Alençon), elle revient définitivement dans sa famille, à Alençon, en Avril 1874.
De caractère joyeux mais parfois impatient et colérique, elle devient une petite fille épanouie au sein de sa famille.
Mais le 28 Août 1877, sa mère Zélie meurt des suites d’un cancer du sein. Thérèse a quatre ans. Elle souffre énormément de la perte de sa mère et choisit sa sœur Pauline comme « seconde Maman ».
Très marquée, son caractère se modifie. D’une profonde sensibilité, elle pleure facilement.
En 1877, Monsieur Martin et ses cinq filles s’installent aux Buissonnets, à Lisieux afin de se rapprocher d’Isidore Guérin et de son épouse, le frère et la belle sœur de Zélie.
En 1882, sa « seconde Maman » Pauline, entre au Carmel de Lisieux. A nouveau ébranlée psychologiquement Thérèse tombe gravement malade quelques mois plus tard. Toute sa famille prie le Ciel pour sa guérison.
Et le 13 Mai 1883, Thérèse’’voit’’ le sourire de la statue de la Vierge Marie. Elle est guérie.
Dés son enfance Thérèse souhaite devenir religieuse. Après l’entrée au Carmel de ses sœurs Pauline en 1882 et Marie en 1886, son père accepte qu’elle y entre à son tour, à l’âge de 15 ans. Céline y entrera en 1894 tandis que Léonie entre à la Visitation de Caen en1899.
En 1887, elle part en pèlerinage en Italie, accompagnée de son père afin d’obtenir la permission du Pape Léon XIII d’entrer au Carmel, malgré son jeune âge.
Durant ce pèlerinage, Thérèse approfondit sa foi. Elle réalise qu’elle ne doit pas satisfaire sa volonté personnelle mais la volonté de Dieu.
Sa vocation se fortifie et elle développe une certaine réflexion sur la vanité du monde.
Le 9 Avril 1888, Thérèse entre au Carmel. L’année suivante elle porte l’habit de Carmélite et prend le nom de sœur Thérèse de l’Enfant Jésus et de la Sainte Face.
En 1894, à la demande de Mère Agnès (Pauline), elle commence à rédiger ses souvenirs d’enfance qu’elle continuera jusqu’en 1897. « Histoire d’une âme » sera publiée en 1898.
En Avril 1896, Thérèse a une crise d’hémoptysie. Elle meurt d’une tuberculose le 30 Septembre 1897 vers 19h30. Elle a 24 ans.
En grandissant, sa foi s’est développée. Elle découvre peu à peu qu’elle veut être : » … prêtre, diacre, apôtre, docteur, martyr » .
En rentrant au Carmel, elle désire prouver son Amour au Christ qui l’appelle à donner sa vie pour le monde. Elle choisit de faire une confiance totale à Dieu et de devenir de plus en plus petite pour s’abandonner à lui. « La petite voie » de Thérèse est une « voie d’enfance spirituelle » qui est au cœur du message qu’elle désire transmettre. Cette voie représente un chemin spirituel à adopter afin d’accepter sa petitesse et de s’offrir à Dieu malgré l’épreuve de la foi.
En 1896, elle découvre le véritable sens de sa vocation : « Ma vocation, c’est l’Amour ». Tout au long de sa vie, Thérèse vit une réponse de plus en plus intime à L’Amour de Dieu.
Inconnue de son vivant, Thérèse Martin est devenue « la plus grande Sainte des Temps Modernes » (Pape Pie XI).
Le 29 Avril 1923, Sainte Thérèse est béatifiée par le Pape Pie XI. Deux ans plus tard, elle est canonisée.
En 1927, Pie XI la proclame « Sainte Patronne des Missions » et en 1944, Pie XII la déclare « Sainte Patronne secondaire de la France ».
Enfin, le 19 Octobre 1997, au centenaire de sa mort, le pape Jean Paul II la proclame « Docteur de l’Eglise ».
Ses trois manuscrits autobiographiques, célèbres sous le nom de « Histoire d’une âme » , développent sa spiritualité. Elle exprime la façon dont elle comprend la vie chrétienne et la relation de Dieu. Ces manuscrits ont un succès important en France et dans le monde entier et laisse parler Thérèse.
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